<

Si je devais partir aujourd'hui, que devrais-je faire dans l'immédiat?
Curieux que je commence par un Si, comme si cette possibilité était improbable. Or, nous savons tous que tôt ou tard, nous devons partir.
Il reste que personnellement, je n'ai jamais été d'accord avec ce postulat.
Si nous sommes là, c'est qu'il y a une raison. Donc pourquoi partir?
Pour moi, je suis là, je reste. Et d'ailleurs, je me sens très bien ici.

Certains diront que si nous partons, eh bien, nous partons vers un meilleur monde.
Non, merci. Moi, je préfère celui-ci, car je suis sur de ce qui m'entoure. Ailleurs, qui sait?
Et je doute fort que cet ailleurs existe.

Et pourtant, j'ai bien dit au début si je devais partir?
Il faut croire que dans mon subconscient,il y a cette alternative, à laquelle je ne veux pas croire.
Certains diront que nous nous devons de partir et cela fera de la place aux suivants, car si nous restons, notre terre ne pourrait accumuler le monde actuel et le monde à venir.

En effet, cela a un peu de sens et j'aimerai cependant m'arrêter et juger s'il y a possibilité que nous puissions tous vivre sur cette même planète sans que personne ne parte.
Un long cours de géographie s'impose pour trouver plusieurs endroits où personne ne vit aujourd'hui mais peut- ëtre y vivre demain. Je ferai cet exercice sans même penser qu'il y a toujours la possibilité de vivre sur Mars.
D'ailleurs, ces jours-ci on en parle beaucoup.

Prenons quelques exemples: la Chine et l'Inde.

Qui aurait cru, il y a cinquante ans que ces pays pourraient accueillir plus d'un milliard d'habitants? Eh bien, c'est chose faite et à  mon avis, si on peut vivre avec un milliard, on pourrait vivre avec deux milliards.
Aussi bien dire que les USA, dont la superficie est grande et qui ne compte que quelques trois cent millions, pourrait elle aussi accommoder un milliard.
Et que dire du Canada, plus grand que les USA avec seulement dix pour cent de population.

Je n'ai seulement parlé que de quatre pays.
Imaginons les déserts du monde, majoritairement vides de population. Avec nos technologies actuelles, nous pourrons faire fleurir les déserts et y faire vivre de nombreuses populations.
Israël l'a fait.
Il y a même des régions froides, voire glaciales du Canada et de la Russie. Elles aussi, une fois stabilisées pourront accueillir du monde. Sans parler d'une vie souterraine ou sous-marine

Tout cela pour qu'il y ait de la place et que nous n'avons pas besoin de céder la notre à d'autres mais plutôt bien les accueillir parmi nous.
Et si vous me demandez: Comment nourrirons-nous tout ce beau peuple, je vous répondrais:
Savez-vous le gachis qui se fait de nos jours lorsque chaque année des millions de tonnes de nourritures finissent dans les ordures?
Le chiffre est astronomique est pourrait faire vivre des milliers de personnes.
Et au fait, ne serait-ce pas un bien de se remettre à  planter? Réouvrir toutes ces fermes qu'on a dù fermer? Oublier un peu le Hi-Tec et revenir aux sources, ces mêmes sources que nous avons détruites, croyant voguer vers un progrès incertain.

Je suis tellement loin de ma première phrase, si loin que je n'ai plus envie de partir car je risque de ne pas ëtre le témoin des avancées que notre monde s'apprète à  faire pour améliorer la vie de sa population.

 

If I had to leave today, what should I do immediately?
It's strange that I start with an If, as if that possibility were unlikely. But we all know that sooner or later we have to leave.
But personally, I've never agreed with this assumption.
If we are here, it is because there is a reason. So why leave?
For me, I am here, I am staying. And besides, I feel very well here.

Some would say that if we leave, well, we're leaving for a better world.
No, thank you. I prefer this one, because I'm sure of what's around me. Elsewhere, who knows?
And I doubt very much that this elsewhere exists.

And yet, I did say at the beginning if I had to leave?
I guess that in my subconscious, there is this alternative, which I do not want to believe.
Some will say that we must leave and that will make room for the following ones, because if we stay, our earth could not accumulate the present world and the world to come.

Indeed, this makes some sense and I would like to stop and judge if there is a possibility that we can all live on this same planet without anyone leaving.
A long geography lesson is necessary to find several places where nobody lives today but maybe live there tomorrow. I will do this exercise without even thinking that there is always the possibility of living on Mars.
Besides, these days there is a lot of talk about it.

Let's take some examples: China and India.

Who would have thought, fifty years ago, that these countries could accommodate more than a billion inhabitants? Well, it's done and in my opinion, if we can live with one billion, we could live with two billion.
It might as well be said that the USA, which is large and has only a few hundred million people, could also accommodate a billion.
And what about Canada, bigger than the USA with only ten percent of the population.

I have only mentioned four countries.
Imagine the deserts of the world, mostly empty of population. With our current technologies, we can make the deserts bloom and make many people live there.
Israel has done it.
There are even cold, even icy regions of Canada and Russia. They too, once stabilized, will be able to welcome people. Not to mention an underground or underwater life

All of this is so that there is room and we don't need to give up our own space to others, but rather welcome them into our midst.
And if you ask me: How will we feed all these beautiful people, I would answer you:
Do you know the waste that is made nowadays when every year millions of tons of food end up in the garbage?
The figure is astronomical and could support thousands of people.
And by the way, wouldn't it be nice to start planting again? Reopen all those farms we had to close? Forget about Hi-Tec and go back to the roots, the same roots that we have destroyed, believing we are sailing towards an uncertain progress.

I am so far away from my first sentence, so far away that I don't want to leave anymore because I risk not to be the witness of the progress that our world is about to make to improve the life of its population.

 

Lecteur, si tu as un commentaire, une idée, une suggestion, s'il te plait communique la moi à Jacques@SagesseOuEsTu.com