CONVERSATION AVEC DIEU Anglais

Voila un long moment que j'attendais cette opportunité de parler à notre cher Créateur et l'occasion s'est présentée, donc je la prends.

Il est curieux cependant que je désire tant parler à Dieu, alors que voila quelques années que je ne l'ai pas respecté comme dans l'ancien temps. En effet, pendant plusieurs années de ma jeunesse, j'y étais très attaché, mais les aléas de la vie sont tels que parfois, nos pensées et nos croyances changent.

Bref, ces jours-ci, considérant la pandémie COVID 19, il devenait urgent de comprendre le pourquoi de ce qui se passe.
Il y a un mois de cela, j'ai écrit un article intitulé: QU'AVONS-NOUS FAIT AU BON DIEU.?

Je commencerai donc avec une simple petite question:
Cher Bon Dieu,

J- Pourquoi nous as-tu envoyé cette Pandémie?
D- je répondrai par une question aussi simple: Pourquoi penses-tu que j'ai quelque àvoir avec ce problème?
J- Mais je crois savoir que tu es omniprésent et omnipuissant, donc tu sais ce qui se passe et peut-être es-tu à l'origine de tout ceci.
D-Très gentil de ta part de m'accorder ces compliments mais je ne vois pas ce que ta pandémie à à voir avec moi.

J- Bon Dieu! C'est donc moi qui me trompe de penser que tu y es pour quelque chose.
D- Vois-tu, mon garçon, depuis que je vous ai donné cette terre, vous disant d'en profiter et de faire tout le bien d'elle, vous avez fini par la détruire. Et je crois qu'aujourd'hui, elle manifeste son désaccord avec le traitement que vous en faites.
J- Donc, ce n'est pas toi qui a causé la pandémie, mais plutôt la terre?
D- On peut le voir de cette façon. Je te demanderai de te mettre à ma place et me dire si tu crois que ce que les hommes font sur terre est bon ou mauvais.
Un de mes préceptes que tu connais et que toi, tu as respecté est; Tu ne tueras point. N'est-ce pas?
Or, au cours de ces deniers millénaires, combien d'hommes, de femmes et d'enfants crois tu que l'homme a tué? Des millions, des dizaines de millions, des centaines de millions? Il n'y a pas de chiffre. Et pourtant l'homme se veut bon, digne, respectueux et plus et plus, mais ce n'est pas le cas.
J-Oui,mais Bon Dieu, c'est toi qui a fait l'homme et si c'est de toi qu'il vient, pourquoi fait- il tant de mal?
D- En effet, c'est de moi qu'il vient mais je lui ai bien dit: Tu vois, je te donne ce monde, tu à le libre arbitre d'en faire ce que tu veux. Tu peux le construire comme tu peux le détruire. À toi de choisir, mais j'avoue que je te fais confiance et espère que tu te conduiras comme un homme. Or, de par ta cupidité,ton avidité,ta convoitise, ton extrême gourmandise et plus, tu as choisi l'opposé de ce qui m'aurait plu.

J-Bon Dieu, je te comprends mais l'homme est ce qu'il est, et des fois il ne peut changer.
D-Ah oui, il ne peut changer? Toi, as-tu changé? Je crois que oui, tu as changé en t'accommodant aux différentes situations qui se sont présentées à toi. Mais la majorité n'est pas toi, alors cette majorité encaisse les dégâts.
J- Mais alors, Bon Dieu , pourquoi moi, devrais-je souffrir aussi si je ne suis pas coupable comme eux?
D- Je te comprends et n'y peux rien.
J-Comment, tu n'y peux rien? Donc est-ce toi ou la Terre qui a causé cette pandémie? Car vois-tu voila deux mois qu'à travers le monde, Ton monde souffre et meurt.
D-Oui, je te suis, c'est mon monde qui souffre et le coupable, c'est encore l'homme.
Ecoute, mon garçon, cette pandémie, comme tu l'appelles n'est rien à comparer avec les catastrophes que l'homme déclenche à longueur de journée. Sais-tu combien de forêts à travers le monde l'homme a détruit? Et pourquoi pour utiliser le bois pour votre merveilleuse consommation. On en fait des bâtisses, des meubles, des jouets, et aussi des allumettes, et tout ça pour vous faire plaisir, pour vous amuser. Sans penser aux pauvres bêtes qui vivent dans ces forêts qui étaient là depuis toujours dans leur habitat naturel. Eh bien, vous l'avez bousillé.

J- En effet, je me dois d'être d'accord avec toi Bon Dieu, car oui, je reconnais que l'homme est parfois mauvais. Mais cette pandémie est aussi mauvaise. Nous ne vivons plus comme avant. Nous ne reconnaissons plus nos voisins. Nous sommes obligés de porter un masque pour éviter de mettre en danger l'autre qui le porte aussi pour soit-disant me protéger. Il reste que tout ceci n'est guère agréable. Nous ne sortons plus car la majorité des commerces sont fermés par mesure de sécurité. Nous nous demandons sans arrêt quand tout ceci va finir et moi qui comptait sur toi pour me donner un espoir.
D- Vois-tu jeune homme, je te comprends, mais je te le répète, je n'ai
rien à voir avec ta pandémie. Je suis persuadé que c'est encore un de vos hommes qui a provoqué cette catastrophe, car à voir ce qu'il a fait je sais qu'il en est capable. Et curieusement si l'homme est capable de faire du mal, il est aussi capable de faire du bien. Qu'il s'arrête un instant de produire tant d'armement pour faire des guerres à droite et à gauche, causant des morts ici et là. Qu'il pense plutôt à aider les plus démunis, ceux qui n'ont pas de toit sur leur tête et qui ne mangent jamais à leur faim. Il y en a tant , mais l'homme ne les voit pas, tant occupé qu'il est à vouloir agrandir son portefeuille peu importe s'il y a des victimes au passage. Oui, il a toujours cette volonté d'être plus grand, plus riche, plus puissant. C'est à se demander pourquoi s'il savait que tôt ou tard il partira sans rien emporter avec lui. Il se croit intelligent mais il ne l'est pas. Un jour, il s'en rendra compte et ce jour là, ce sera trop tard . Tu sais, j'en ai vu et je sais de quoi je parle .
J-Bon Dieu, je te suis, t'entends et te comprends, il reste que nous, ici, n'arrivons pas à résoudre notre problème et si tu n'en es pas la cause, peut-être il y aurait un moyen de nous aider.
D-Navré, car votre crime est trop grand et cela prendra autant de temps à être pardonné qu'il faudra pour réparer le mal que vous avez fait. Quand toutes ces forêts et ces océans reviendront à leur état original , peut-être qu'alors votre tour viendra d'être sauvé.
J- Mais voyons donc, cela va prendre des années! Un arbre ne pousse pas du jour au lendemain.
D- Oui, je le sais, mais il fallait y penser avant.

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