LA VIOLENCE

De nous jours malheureusement, il semble que la violence a pris une grande ampleur. Et il est doublement malheureux d’associer un si joli mot à celui plutôt méchant qu’est la violence.

A son origine, le not voulait dire une force brutale exercée contre quelqu’un. Le verbe dit bien: user de violence, cette contrainte illégitime physique ou morale.  Et oui, la violence se fait par la force ou l’intimidation. Et si nous voyons de plus près, chacun de nous a à un moment donné de notre vie, a souffert de violence.

Un exemple simple, faire violence à une femme, c’est la violer

Et voila qu’autour de nous aujourd’hui, nous vivons des situations incompréhensibles.

Nous nous souvenons de ce que Staline et ses sbires ont fait subir à leurs citoyens, ( il suffit de lire l’Archipel du Goulag ) , ce que les nazis et leurs acolytes, sans parler  de Pol Pot et de tant d’autres dictateurs, ont donné comme example a l’humanité en montrant combien la violence a son mot à dire lorsqu’on dirige de poing ferme son pays.

La violence est parfois silencieuse et son langage n’exprime pas la  violence, c’est comme une chose importune qui refuse et renie toute fonction, toute excuse. Il ne s’agit pas là d’une tempête ou d’un déluge mais le résultat de quelque chose qui va mal. Et voila où notre société est rendue.

 C’est bien Elie Wiesel qui a dit que la violence commence là où les mots finissent. Cette pression aveugle qu’est la loi, n’est- elle pas aussi de la violence? S’est-il demandé s’il y avait une violence utile? Probablement que oui. Primo Lévi, lui l’a connu. La mort, même quand elle n’est pas provoquée, même lorsqu’elle semble clémente, c’est de la violence, malheureusement utile.

Dans ce monde des vivants, la violence est simplement implicite, quelque chose qui n’a aucun besoin d’explication

Il me vient à l’esprit un passage biblique, trouvé dans la Genèse et qui m’a marqué depuis mon très jeune âge . Il est écrit au chapitre 5, verset 6, ´´ l’Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers la mal’´. Et moi j’ai traduit cela à ma façon:´Car le penchant du cœur de l’homme est mauvais depuis son enfance ´.

Si c’est le cas pourquoi sommes- nous tant surpris de voir autour de nous combien l’homme est violent?

Si nous analysons ce point philosophiquement, nous verrons que dans la nature de l’homme il y a trois principes qui mènent à une querelle: la competition, la méfiance  et la gloire.

La première consiste à envahir pour le gain, la seconde pour la sécurité et la troisième pour la réputation.

On se sert de violence pour se rendre maître de la propriété d’autres personnes, pour défendre ces biens et surtout pour sous-estimer et désavouer autrui.

Or, ces jours-ci, on se demande si tous ces violents manifestants ont une idée de ce qu’ils font lorsqu’ils détruisent des commerces, brûlent des autos, confrontent des policiers, saccagent les propriétés. Et ils ajoutent à cela une haine a leurs opposants, les insultant et voulant leur faire du mal.

Oui, je me dois de reconnaître que l’homme , dans son essence est méchant. L’homme qui avait devant lui toute une vie pour s’améliorer, n’a rien fait de cela. Et selon Les Proverbes, un homme violent incite son voisin et le conduit vers un chemin qui n’est pas bon. 

Très navré d’ajouter qu’avec le temps la dictature prend la place de la démocratie et la guerre celle de la paix. Et c’est notre condition humaine qui en prend un coup alors que nous avons toujours ce besoin de croire a plus grand que soi