LE DÉSINTÉRESSEMENT

Encore une fois , un autre gros  mot vient me chatouiller!
Mais dans mon cas, il ne s’agit pas d’une impression agréable. C’est plutôt un picotement désagréable.

C’est quoi le désintéressement?
Il s’agit du détachement de son intérêt particulier. Il y a là, la perte d’un intérêt pour quelqu’un ou quelque chose. Pourquoi en suis-je rendu à ce point?
Je vais prendre quelques exemples fort simples.
La télé . Je n’ai plus le goût ni de la voir, ni de l’entendre. Les nouvelles, moi qui étais toujours passionné par elles, ne m’intéressent plus. C’est toujours les mêmes choses que l’on répète.


Assez, c’est assez!

Les amis. Oui, j’en ai eu quelques uns, pas des tonnes, mais vient le moment quand chacun a ses propres problèmes qu’il doit régler , à ce moment, les amis ça passe à côté. Et pourtant, il y a un certain plaisir de partager son opinion avec autrui et cet autrui est en principe mon ami. Je crains que je les perds petit à petit, par ma faute ainsi que la leur.
La famille. En effet, celle-ci est importante mais la distance , l’éloignement font en sorte qu’on ne se voit pas et pire qu’on ne se parle pas. De nos jours,  chacun est occupé à ses obligations et cela explique le manque de contact.

Et voilà qu’un mot fort sympathique de Brigitte Bardot me vient à l’esprit: ´´L’animal apporte une chose en plus: sa fidélité et son désintéressement. Un amour total. Un amour sans frontière, sans fin’´. Il est intéressant de voir que nous avons encore tant à apprendre du monde animal. Jane Goodall l’a bien fait en travaillant avec les chimpanzees.


Vu que nous sommes dans le monde animal, voici un autre diction que j’ai trouvé et qui est peut-être applicable à notre sujet: ´´L’intérêt personnel n’est que la prolongation en nous de l’animalité: l’humanité ne commence dans l’homme qu’avec le désintéressement.

Il semblerait quill y a quelque chose de positif après tout  dans ce désintéressement.  Un certain John Pawson, lui, a trouvé que ´´la simplicité a une dimension morale qui inclue le désintéressement et le détachement des biens matériels ´´. Si l’on remarque plus haut, le détachement a été ma première suggestion.


Ce détachement n’est rien d’autre que l’ état d’esprit d’une personne qui n’attache pas d’importance particulière à quelque chose , autrement dit, une indifférence.


Victor Hugo, lui, a eu  un mot magique : ´´Le vrai nom du dévouement, c’est désintéressement ´. Et voilà que l’action de se dévouer trouve sa place. Qui dit mieux que cette disposition à servir quelqu’un , cette abnégation de soi en faveur d’autrui. Un autre aspect positif de ce mot qui au départ semblait plutôt négatif.


Cependant, nous pouvons substituer le mot désintéressement par le mot indifférence, qui lui, n’est guère avantageux . D’ailleurs, cette dernière n’est commode que si on ne veut pas faire face à la réalité et aux efforts exigés pour remédier au mal et à la violence.

En conclusion , je pourrai dire qu’à l’origine de cet écrit, j’avais perdu le goût de tout, un manque d’intérêt total et voila qu’après une petite heure, j’ai produit quelques paragraphes qui pourraient aider le lecteur à se retrouver.


Je crois qu’à l’instant même, je devrai ajouter une réflexion très personnelle. Au début de cet écrit, je ne sentais maussade et c’est pourquoi j’ai choisi ce sujet. Cependant vers la fin du texte , à mesure que les phrases se développaient, j’ai eu le merveilleux sentiment que l’écriture m’a fait du bien. C’est donc pourquoi je vais devoir continuer d’écrire, peu importe le sujet.

Lecteur, si tu as un commentaire, une idée, une suggestion, s'il te plait communique la moi à Jacques@SagesseOuEsTu.com