Un hommage est un acte, une marque de respect. Il s’agit d’un honneur ,d’une considération pour un être aimé que nous venons de perdre.
On Peut appeler cela une homélie, c’est à dire un petit sermon fait sur un ton familier.

Voila donc un texte que j’ai imaginé et que si je devais prononcer un jour une homélie pour quelqu’un que j’ai  bien connu, il se récitera comme suit :

Il est parti tel un oiseau migrateur.

Lui qui a passé sa vie de tribulation en pérégrination, que deviendrons-nous sans lui ?
Lui qui a su nous voir, nous aimer, nous faire rêver.
Pourquoi les héros meurent-ils a l’aube ?
Lorsque le voyage reste inachevé ?
Peut-être que l’immortalité réside dans la pensée.
Enrichissons- nous de tout ce qu’il nous a laissé.
Gratuitement, fortuitement, il n’y avait pas plus débonnaire que lui.
Lui, pour qui la joie de vivre enflait ses poumons.
Il la communiquait, la partageait avec qui voulait bien.
Son sens du partage et de l’acceptation d’autrui n’avait d’égal que sa richesse de caractère.
Pourquoi doit-on se départir de tant de noblesse ?
Quand cette dernière est des plus rares.

Fasse que sa mémoire nous inspire, nous donne ce souffle d’entrain, nous provoque, nous instruise.

Fasse que son départ, par le vide qu’il nous laisse, nous comble de grandeur d’âme et de cœur.

Et qui sait ? Peut-être qu’ainsi, un sens pourrait être donné a l’incompréhension de l’insensé.

A tribute is an act, a mark of respect. It is an honor, a consideration for a loved one that we have just lost.
We can call it a homily, that is to say a small sermon made in a familiar tone.

Here is a text that I have imagined and that if I were to pronounce one day a homily for someone I knew well, it would be recited as follows:
 
He left like a migratory bird.
He who spent his life in tribulation and peregrination, what will become of us without him?
He who knew how to see us, love us, make us dream.
Why do heroes die at dawn?
When the journey remains unfinished?
Perhaps immortality lies in thought.
Let us be enriched by all that he has left us.
Free of charge, fortuitously, there was no one more debonair than him.
He, for whom the joy of living swelled his lungs.
He communicated it, shared it with whoever wanted to.
His sense of sharing and acceptance of others was matched only by his richness of character.
Why should one part with so much nobility?
When it is most rare.
 
May his memory inspire us, give us a breath of fresh air, provoke us, instruct us.
May his departure, by the emptiness he leaves us, fill us with greatness of soul and heart.
And who knows? Perhaps in this way, a meaning could be given to the incomprehension of the insane.

Lecteur, si tu as un commentaire, une idée, une suggestion, s'il te plait communique la moi à Jacques@SagesseOuEsTu.com