LE TRAVAIL ÉLOIGNE DE NOUS TROIS GRANDS MAUX

Ces mots ne sont pas de moi, ils sont de  Voltaire.
C’est lui d’ailleurs qui a été le premier philosophe qui a marqué ma jeunesse.
Je l’ai beaucoup aimé avant de savoir plus tard quill n’aimait pas les Juifs.

Les mots du titre sont suivis des mots suivants qui sont devenus la recommandation de Voltaire: L’ennui, le vice et le besoin.

Je me souviens avoir du écrire une dissertation sur ce sujet et combien donnerai-je aujourd’hui pour savoir ce que j’ai écrit à l’époque, lorsque j’avais 15 ans.

Maintenant, si je devais refaire cette dissertation, je commencerai par définir les cinq  mots du titre. J’inclus le pluriel du mal à l’ennui, le vice et le besoin sans oublier le travail. 

Que dire du travail? N’est-ce- pas ce à quoi tout être humain et confronté à la fin de ses études? Si on pose la question: «Pourquoi travailles-tu?» La réponse serait la même: «j’ai  tant de frais et de dettes à payer» .

Or, le travail, c’est l’effort que l’on fait, la peine que l’on prend pour faire une chose. Et des fois, cet effort est long et pénible, au point que plusieurs n’aiment pas leur travail. L’ennui, lui, est un chagrin, une tristesse , une lassitude morale, une absence d’intérêt pour toute chose , un sentiment désagréable, de vide qui provoque une contrariété surtout si ce travail est monotone. 

Le vice, par contre, est tout simplement une disposition habituelle au mal. Alors que « le vice nous est naturel » selon Pascal, il y a là, une inconduite, une débauche. Nous avons ici un penchant que la morale sociale réprouve. Ce défaut, cette imperfection grave devient une mauvaise habitude.

Le besoin maintenant, qu’en est-il? Je vais prendre quelques exemples plutôt simples: Manger, boire, dormir sont des besoins organiques( qui ont rapport aux organes). Le besoin devient cette sensation qui nous porte à commettre certains actes qui paraissent nécessaires. J’irai jusqu’à dire qu’il est indispensable à l’existence quotidienne. Nous avons toujours besoin de quelque chose.
Et voilà que Voltaire considère ces trois mots comme des maux. Ce dernier mot est le pluriel de mal, ce mal qui cause une douleur, une souffrance physique , comme avoir mal aux dents, ou de violents maux de tête. Des fois c’est le mal de mer ou avoir mal au cœur. Lorsque la gravité d’une  situation impose que l’on intervienne avec énergie et décision , il faut agir vite. 

J’ai beau me poser la question à savoir, pourquoi  Voltaire a insisté de considérer ces trois mots comme étant des maux dont il faut se débarrasser. Je crois fermement qu’en considérant le travail comme un moyen de s’éloigner de l’ennui, du vice , et du besoin,  Voltaire implique que le travail peut également être une source d’épanouissement. Lorsque je travail est aligné avec les intérêts et les talents d’une personne, il peut devenir une source de satisfaction personnelle, de réalisation et d’équilibre dans la vie. 

Il y aurait rant à dire sur le travail quant à ses limites et sa dignité humaine, qu’il me faudrait plusieurs autres paragraphes, moi qui finis mes écrits avec seulement une dizaine. Il reste que bien que le philosophe souligne les bienfaits du travail , je doute qu’il ne glorifie pas le surmenage. Idéalement, un travail équilibré qui contribue à la société avec ses valeurs permet du temps pour la famille et la culture.  

Cet équilibre sain, un travail bien fait ajoute à l’activité professionnelle et assure une vie épanouissante. Je n’ai d’autres choix que de reconnaître les dires de mon maître à penser.

Lecteur, si tu as un commentaire, une idée, une suggestion, s'il te plait communique la moi à JacquesHadida14@gmail.com