Je me suis réveillé ce matin avec cette question folle dans mon esprit : " Vais-je mourir avant l'heure ?
Puis je me suis demandé : "Comment puis-je savoir quand "mon heure" arrivera ? Une chose est sûre, nous allons tous mourir, mais nous ne savons jamais quand. Car cela n'a rien à voir avec notre volonté, c'est quelque chose que nous ne contrôlons pas. À moins qu'il ne s'agisse d'un "suicide", l'individu décidera en effet de l'heure de sa mort.
Heureusement, ce n'est pas mon cas aujourd'hui. Il y a de nombreuses années, alors que j'étais encore adolescent, j'ai beaucoup lu sur le suicide, principalement dans Max Weber. Je me suis tellement intéressé à la question que j'ai voulu ressentir ce qu'était le suicide. J'admets que j'y ai pensé, mais après un certain temps, j'ai abandonné cette possibilité.
Est-il vrai que la plupart des gens ont peur de la mort ?
Je peux demander pourquoi, mais c'est tellement personnel que chacun donnera une réponse différente.
Dans mon cas, je ne la crains pas. Je n'y pense même pas. Avec le temps, j'ai appris des stoïciens qu'il fallait l'accepter. Et je l'ai accepté.J'ai appris du célèbre empereur Marc Aurèle que : "La mort nous sourit, tout ce que l'homme peut faire est de sourire à son tour". J'ai aimé lire son livre "Méditations" et j'en ai retenu plusieurs citations qui me sont chères. Lorsque j'associe le temps à la mort, j'entends Hector Berlioz me dire : " Le temps est un grand maître, mais malheureusement il tue tous ses élèves ".
Une chose est importante, l'homme a besoin de vivre avec une certaine connaissance du but de la vie, car s'il n'y a pas de but dans la vie, la mort devient inévitable. Bien sûr, nous pouvons tous nous demander "qu'est-ce que la vie" ? et nous perdre dans une série de malentendus. Devons-nous vraiment nous poser cette question ou devrions-nous plutôt nous réjouir de vivre et essayer de faire de notre mieux ?
Jean Paul Sartre avait une citation étonnante : "La mort est la continuation de ma vie sans moi". Il est intéressant de noter que j'ai toujours pensé la même chose, mais que je n'ai pas ajouté "sans moi". Où est le moi si je n'existe plus ? Je sais que je ne suis plus, alors à quoi bon ?
Une autre leçon peut être tirée de Cicéron : "Je ne souhaite pas mourir, mais je ne me soucie pas d'être mort". Et là, il rejoint ma pensée, c'est-à-dire que si je suis mort, pourquoi devrais-je m'en soucier ? Je viens d'avoir quatre-vingts ans, ce processus s'appelle vieillir. Est-ce que cela me rapproche de la mort inévitable ? Pas du tout ! Je vais continuer à vivre !
Et moi qui parle de la mort, j'oublie que je dois éviter l'aspect émotionnel. Je dois me rappeler que la réalité peut être écrasante. Je sais que bien avant moi, de nombreux penseurs se sont penchés sur la façon dont nous parlons de la mort. Tout ce que je souhaite, c'est que le lecteur puisse apprécier ce que j'écris et qu'il ne puisse pas comprendre. Oui, nous pouvons utiliser des euphémismes, des synonymes, des façons plus polies de présenter la mort, mais en fin de compte, le mort est parti et il ou elle nous a quittés. il ou elle est en repos maintenant qu'il ou elle est enterré(e), oui, tout cela a une fin. Ils sont partis mais pas oubliés.
Je peux utiliser beaucoup de mots plus fins pour rendre les choses plus agréables, mais encore une fois, l'essentiel, c'est que le défunt est parti et que la partenaire sera désormais appelée veuve. L'expression "une question de vie ou de mort" est bien connue, mais elle associe les deux mots, le bon et le mauvais. Correction ! Il n'y a pas de bon ou de mauvais ici. Je souhaite que nous puissions comprendre la dynamique de ces deux mots.
Avant de terminer cet exercice, je suis tenté d'utiliser ce que je considère comme des mots plus fins pour que cela sonne mieux pour la famille du défunt. Que diriez-vous d'une disparition, d'un passage, de l'expiration, du deuil, du départ, du passage, de la libération, du sommeil, du destin, de l'oubli, de la vie après la mort, de la cessation de. ..Je n'utiliserai pas l'obscurité ni la fin, ni la mortalité, ni la nécrose.
Dans mon cas, j'ai cessé, j'ai arrêté, je suis sur le point de quitter ce passage que je trouve personnellement intéressant. On dirait que j'ai abandonné, mais non, je n'ai pas abandonné.
D'ailleurs, pour ceux qui sont très curieux, j'ai compté 864 mots pour la mort. Comme vous l'avez remarqué, je n'en ai utilisé que très peu ici
Lecteur, si tu as un commentaire, une idée, une suggestion, s'il te plait communique la moi à JacquesHadida14@gmail.com