LES MAXIMES DES PÈRES

Un passage de Pirké Avot,En Hébreu.
אין בידינו לא משלות הרשעים
ואף לא מיסורי הצדיקים
Il ne nous est pas donné de comprendre le bonheur des méchants
pas plus que les souffrances des justes.

Si j'ai pris sur moi de discuter de ce passage, c'est parce que, comme vous j'ai été témoin de situations où le méchant avait le beau jeu pendant que le juste, lui, souffrait.
Et bien sûr je ne suis demandé pourquoi?

J'avais beau demander autour de moi, à des personnes plus versées que moi en matière de notre religion et la réponse était la même.
Le méchant, lui, peut être heureux mais son bonheur est de courte durée. Quand son heure viendra, il fera face à ce que lui réserve son destin.
Le juste, lui, ne se préoccupe pas de son état présent. Il sait que sa souffrance finira par se dissiper et sera remplacée par un bonheur permanent.

Cette explication ne me semble pas convaincante

Je traite ici de deux sujets majeurs: Le BONHEUR et la SOUFFRANCE.
Le bonheur, qu'est-ce que c'est? C'est un mot qui n'est pas comme les autres . C'est un mot auquel tout le monde veut être associé. Pourquoi a-t-il une si grande importance? Alors que certains pensent que le bonheur est le
moment présent , d'autres croient le trouver dans le futur. Pour moi, le bonheur parfait est d'aimer ce qu'on fait. Le bonheur c'est de ne rien attendre de personne. Walt Disney mous a dit: Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur. C'est le Roi Salomon , dans ses proverbes, qui nous a mis en garde: «Au jour du bonheur, réjouis-toi, au temps du malheur réfléchis»

Quant à la souffrance, je me souviens d'un dicton en arabe dialectal Juif-Marocain qui dit: Si la mort existe, pourquoi la souffrance? Ma question restera : Pourquoi existe -t-elle? Oui, j'ai entendu quelques réponses, entre autres : Si ce n'était pas la souffrance, comment apprécierons-nous la joie? Je suis fatigué cette dichotomie. J'aimerai tant croire que dans tout malheur, un peu de bonheur se glisse.

Donc, d'une part le méchant est heureux et d'autre part le juste souffre. Les deux cas ne nous plaisent pas tant que nous n'avons pas compris pourquoi. Nous réfléchissons et arrivons à ces conclusions: le méchant n'a pas de cœur, il fait du mal autour de lui et s'en réjouit alors que le juste voyant cette méchanceté se sent mal, il est triste et souffre de ce malheur. Il prie et souhaite un changement alors que l'autre reste dans sa mauvaise conduite.

Voltaire nous a bien dit: « Le malheur des uns fait le bonheur des autres« . Il faut croire que dans tout bonheur, il y a parfois un peu de souffrance. Selon Aristote, « la vertu ne suffit pas à assurer le bonheur, la méchanceté suffit à rendre malheureux ». Et voilà comment notre méchant perdra.

Et voilà ce que j'ai gardé pour la conclusion. J'espère que ces mots des célèbres Friedrich Nietzsche et Victor Hugo aideront les lecteurs à mieux apprécier: « Que chacun ait la chance de trouver la conception de la vie qui lui permette de réaliser son bonheur maximum ». Le vrai bonheur c'est toi, ta voix, ton regard, tout ce qui me charme et m'enivre.

Lecteur, si tu as un commentaire, une idée, une suggestion, s'il te plait communique la moi à JacquesHadida14@gmail.com