Baroukh Hou Oubaroukh Shémo!
Béni soit il et béni soit son nom.
Merci Mon Dieu.

Je me sens bien, je dirais même que je ne sens heureux. J’ai tout pour moi, une  compagne merveilleuse qui me fait de bons petits plats que j’aime, qui s’occupe de moi non-stop. Je n’ai pas à me plaindre 

Bien sûr, parfois ça ne tourne pas rond et on se dit quand cela finira t-il? Et ça finit par finir et tout revient au galop. Au point que je remercie le Bon Dieu, ce même nom qu’il m’arrive parfois de me demander s’il existe vraiment. Ce même Dieu qu’il est si facile de personnifier. Et je suis sûr que plusieurs le font car c’est notre nature humaine qui souvent refuse de voir la chose autrement que réellement.

Je sais que je touche un sujet délicat, que je vais devoir faire en sorte de ne pas déplaire au lecteur, car celui-ci est plutôt terre à terre, c’est à dire pas toujours d’humeur spirituelle. En effet, l’esprit est là, mais on n’y pense pas.

Je reconnais la norme. Celle qui me dit de rester sur la ligne droite qui a toujours  existé, dans laquelle j’ai été élevé aussi bien par mes parents que mes enseignants . Pourquoi vais-je décider de ne plus la respecter ? 

Lorsqu’on m’a posé les questions:Pourquoi doutes-tu de ce que ton passé t’a appris? Pourquoi remets-tu en question l’existence de Dieu. Ma seule réponse a été: C’est à cause de la philosophie! Et j’avoue que cette dernière m’a ouvert les yeux, me forçant à chercher des réponses que je ne trouvais pas.

Je voulais savoir plus, je voulais mieux comprendre le pourquoi de la chose, ce que mes profs prenaient pour acquis mais qui pour moi restaient insoluble et la philo m’a montré des chemins différents.

Cela me rappelle que dès leur très bas âge, j’ai enseigné à mes enfants de toujours poser la question: Pourquoi? Car pour mieux comprendre, il faut savoir. Et c’est un fait que la philo m’a mis sur ce chemin. Au point où il arrive souvent que cette même philo vous sort de votre chemin, celui de mes premières croyances par exemple.

Au point où ces jours-ci, on me demande, autour de  moi: Crois-tu en Dieu?
La question est honnête et mérite une réponse honnête aussi. J’hésite avant ce répondre et finis par dire: Parfois! Et je m’explique.

Ce fameux Dieu que nous devons aimer et respecter ne vient pas toujours à notre secours. Il n’est pas là lorsque nous en avons besoin. Et pourtant, nous souhaitons tant qu’il soit ici, où nous sommes. On se dit; Mais où est-il? S’il n’est pas là, c’est que peut-être il n’existe pas. 

D’un autre côté, lorsqu’il nous arrive de bonnes nouvelles, de quoi être satisfait et content, on dit merci à Dieu, croyant qu’il a été gentil envers nous, qu’il n’y a que lui pour résoudre notre problème. Et on chante un Psaume, une sorte de remerciement, de reconnaissance,  comme si nous  le saluons et l’admettons.

Mon problème est simple. Ayant grandi et ayant appris notre religion , je lui ai accordé un grand respect. Il m’arrive souvent à tout hasard de réciter des prières à la fin desquelles je dis en moi-même: Crois-tu ce que tu viens de réciter? Le fait même de me poser cette question me trouble.

Et ce trouble me renvoie à cette fameuse philo qui a été à l’origine de tout ce processus. Il est un fait. Dans toute chose il y a le bien et le mal et nul autre que nous-mêmes devons juger. Une fois ce jugement acquis,  grâce à notre propre intelligence, à nous d’agir comme il se doit et laisser de côté ce que ´Dieu´pourrait penser. 

Je viens de mettre Dieu de côté, laissant ma propre intelligence me gouverner.
Ai-je raison?
Peu importe!
Si je suis satisfait, c’est ce qui compte.

Il reste qu’Il est plus facile de croire en quelque chose qu'on ne peut pas expliquer que de faire face à la réalité qu'on a devant les yeux. Cette vérité ne satisfait pas nos désirs et nos rêves.

Écrivant ces quelques mots, j’ose croire que je vais remuer en chacun cet aspect ´croyance´qui vit en nous et provoquer un questionnement honnête pour arriver à une meilleure compréhension de notre état, de notre être.

Baruch Hou Oubaroukh Shémo!
Blessed be he and blessed be his name.
Thank you God.

I feel good, I would even say that I feel happy. I have everything for me, a wonderful companion who cooks me good food that I love, who takes care of me non-stop. I have nothing to complain about

Of course, sometimes it doesn't go well and you think when will it end? And it does end and everything comes back to life. So much so that I thank God, the same name that I sometimes wonder if he really exists. This same God that is so easy to personify. And I'm sure that many do, because it is our human nature that often refuses to see the thing otherwise than really.

I know that I am touching on a delicate subject, that I will have to make sure that I do not displease the reader, because he is rather down to earth, that is to say not always in a spiritual mood. Indeed, the spirit is there, but we don't think about it.

I recognize the norm. The one that tells me to stay on the straight line that has always existed, in which I was raised by my parents as well as my teachers. Why would I decide not to respect it anymore?

When I was asked the questions: Why do you doubt what your past has taught you? Why do you question the existence of God? My only answer was: It's because of philosophy! And I must admit that philosophy opened my eyes, forcing me to look for answers that I could not find.

I wanted to know more, I wanted to understand better the why of the thing, what my teachers took for granted but which for me remained insoluble and philosophy showed me different ways.

  This reminds me that from a very young age, I taught my children to always ask the question: Why? Because to understand better, one must know. And it is a fact that philosophy has put me on this path. To the point where it often happens that this same philosophy takes you out of your path, that of my first beliefs for example.

To the point where these days, people ask me around me: Do you believe in God?
The question is honest and deserves an honest answer too. I hesitate before answering and end up saying: Sometimes! And I explain myself.

This famous God that we should love and respect does not always come to our rescue. He is not there when we need Him. And yet, we wish so much that he was here, where we are. We say to ourselves, "Where is he? If he is not here, then maybe he doesn't exist.

On the other hand, when good news arrives, something to be satisfied and happy about, we say thank you to God, believing that he has been kind to us, that only he can solve our problem. And we sing a Psalm, a kind of thanksgiving, as if we were greeting and acknowledging him.

 My problem is simple. Having grown up and having learned our religion, I have given it great respect. It often happens that I recite prayers at the end of which I say to myself: Do you believe what you have just recited? The very fact of asking myself this question confuses me.

And this confusion brings me back to this famous philosophy that was at the origin of this whole process. It is a fact. In everything there is good and evil and no one but ourselves must judge. Once this judgment is acquired, thanks to our own intelligence, it is up to us to act as we should and leave aside what 'God' might think.

I just put God aside, letting my own intelligence rule me.
Am I right?
It doesn't matter!
If I'm satisfied, that's what matters.

The fact remains that it is easier to believe in something that cannot be explained than to face the reality before our eyes.  This truth does not satisfy our desires and dreams.

Writing these few words, I dare to believe that I will stir up in each one of us this 'belief' aspect that lives in us and provoke an honest questioning to arrive at a better understanding of our state, of our being.

Lecteur, si tu as un commentaire, une idée, une suggestion, s'il te plait communique la moi à Jacques@SagesseOuEsTu.com