Ce qui suit est un petit sketch de ce que je souhaiterai développer.

Dimanche après midi, dans la Salle des États, celle des chefs d’œuvre italiens, au Louvre, plusieurs personnes tournent autour de ces fameux tableaux.
A 15h15, quelqu’un tire sur la sonnette d’alarme et tout à coup des murs en vitres descendent du plafond enfermant personnes et tableaux.

Cinq hommes et cinq femmes se mettent un masque, brandissent chacun un pistolet, les cinq hommes  s’emparent chacun d’un otage alors que quatre femmes enlèvent quatre tableaux dont Mona Lisa.
La cinquième femme, Chloé, de toute évidence la cheftaine du groupe dirige les opérations.

Il faut dire que Chloé a été la détective privée de la police de  Paris la plus décorée des douze dernières années. Elle a réussi là où plusieurs ont failli et tout le monde l’enviait pour sa dextérité, son professionnalisme et son attitude vis a vis la presse. Tout le monde l’aimait.
Or voilà quatre mois, on a monté un coup dans son dos pour la culpabiliser d’une action qu’elle n’a pas commise. Elle a eu beau se défendre mais les preuves étaient toutes là pour l’incriminer. On a du la mettre à la porte sans solde et sa réputation en a mangé un coup.

Alors qu’elle voit les gardes et la police qu’elle connaît si bien arriver, elle rit dans sa barbe. Ces derniers voient à travers la vitre le spectacle.
Pour ne pas qu’on reconnaisse sa voix, Chloé demande à Alain, son second de s’adresser à la police.
-          Si vous ne nous laisser pas sortir, nous tuerons les otages un à un. Il n’est pas question de négocier, laissez nous sortir ou ce sera une tuerie’’

Il semble que les flics tergiversent entre eux. Benoît, leur chef, n’a jamais été bon pour prendre des décisions rapides. Il hésite. Que faire? Rien ne se produit.
Alain lance un dernier ultimatum.
_’’Si dans trois minutes vous n’ouvrez pas et nous laisser sortir, nous tuerons le premier otage’’
De nouveau rien.
Un coup de feu part et un homme dans la foule toujours prisonnière tombe. C’est la panique. Les voleurs sont sérieux.
Que faire?
Plus de policiers arrivent avec à leur tête leur chef, le patron de Benoît, Hector connu de tous comme un dur de dur. Mais il n’a jamais impressionné Chloé qui connaît ses points faibles.

Il prend le contrôle et  s’adresse aux  voleurs, leur demande de déposer leurs armes et de lâcher leurs otages sinon, il lance un gaz pour les empoisonner.
Comme réponse, c’est une femme qui cette fois est abattue.
Hector n’en revient pas. On lui avait déjà dit qu’un homme avait été abattu en premier. Il parle à Benoît, lui suggère de mettre ses hommes à l’extérieur pour suivre de prés les bandits que l’on n’a pas le choix que de laisser sortir

Ce que personne ne savait, c’est que les deux coups de feu qui ont abattu les deux otages n’étaient que de fausses balles pour endormir la victime et non la tuer. Donc en ce qui concerne les  bandits, ils n’ont pas commis de crime.

A l’extérieur, il y a cinq auto-taxi qui les attendent. Le plan est que un homme et un otage par taxi, cela fait dix, les quatre femmes et leur tableau se joindront aux quatre premiers taxis alors que Chloé sautera dans le dernier
Dix plus cinq divisé par cinq, le compte y est.

Les murs en vitre se lèvent et on laisse passer les voleurs, leurs otages et leur butin, dans une forme circulaire avançant lentement et menaçant de tirer au moindre faux pas.
Ils arrivent aux taxis et de façon très méthodique, ils se divisent un homme, un otage et un tableau et son porteur  par taxi. Plus Chloé,
Les coffres étaient ouverts pour permettre au porteur du tableau de l’y déposer et puis fermer.  Les taxis partent dans des directions différentes forçant ainsi leurs poursuivants à se décider dans quelle direction aller. Le chef propose de ne rien faire car ils vont avoir de leurs nouvelles bientôt, mais avertit la sûreté routière de garder un œil sur ces taxis dans les directions prises.
Chose  plutôt difficile, les taxis se ressemblant tous.
Après une bonne demi heure, chaque taxi arrive à sa destination.
Par walkie talkie, les bandits communiquent, au risque de se faire entendre mais sans dévoiler leur identité ni leur position.

Une heure plus tard, arrive par la radio l’annonce suivante :
En échange de Mona Lisa et de quatre autre tableaux, nous demandons une rançon de 10 fois 10  millions d’Euros à être déposés dans 10 endroits différents que nous vous ferons savoir d’ici une heure.
Souvenons –nous, ils sont dix et dix millions chacun, ça se prend bien.

Au bout d’une heure, on avise des points de chute.
Les dix locaux s’avèrent être des écoles élémentaires et le ramassage se ferait à l’heure  ou les enfants finissent leur classe, soit 16h15 demain.
La police a vingt quatre heures pour se procurer les 100 millions et les diviser  pour en faire dix paquets de 10 millions chaque à déposer entre l’entrée principale et le trottoir. Ce paquet sera un cartable scolaire comme ceux que portent les étudiants.

Nous savons donc que nos dix personnages se trouvent tous pas loin de l’école en question.
Le lendemain matin, avant le dépôt de 16h15,un  nouveau message : si l’ordre n’est pas obéi, à l’heure convenue la Mona Lisa sera coupée en dix parties.
De leur cachette, les hommes fixent aux jumelles le point de chute pour s’assurer que la mission sera accomplie. Leur intention est que chaque homme se présentera au point de rencontre avec deux bébés sur lui. L’un sur le dos, l’autre dans ses bras pour éviter à ce qu’on lui tire dessus et risquer de tuer le bébé.

Il est 16h15 et les paquets ne sont pas déposés. Une demi heure plus tard, dans chacun des points, un cartable scolaire est déposé distraitement par un étudiant qui semble l ‘oublier sur place. La police le remarque, l’ouvre et trouve un morceau du tableau de Titien ‘’Bacchus et Ariane’’. Un morceau de format égal se trouve dans chacun des neuf autres points. Le tableau a été coupé en dix morceaux.

Ce même soir, au même poste radio, les voleurs informent que le prochain tableau à être découpé en dix morceaux sera celui de Mona Lisa. La police a beau tout essayer mais n’arrive pas à mettre le grappin sur  aucun membre de ce groupe. C’est sérieux, ils sont recherchés pour crime, celui d’avoir volé des tableaux de valeur inestimable et non pour avoir  tué deux personnes au Louvre, car ces dernières se sont réveillées trois heurs plus tard. On s’attend au même scénario le lendemain.

En effet, à 16h15, le lendemain, l’argent n’étant toujours pas remis, c’est la Naissance de Venus de Botticelli qui finit par être découpée en dix morceaux égaux. Nous comprendrons que les hommes veulent garder la Mona Lisa comme leur carte maîtresse et il n’est pas question qu’ils la découpent, elle.

Les voleurs commencent à s’impatienter. A date deux simili meurtres et deux tableaux détruits et rien n’avance.
Que faire?
Ils pourraient trouver acquéreur au gros prix pour les deux tableaux qui leur reste, mais qui en voudrait sachant qu’ils ont été subtilisés. Les Japonais sont reconnus pour acheter à gros prix de telles merveilles. Nous l’avons vu avec des Van Gogh et Picasso, mais ceux-ci ont été obtenu plutôt honnêtement.
Ce serait peut-être une carte à jouer advenant l’insuccès de l’opération.
Ils décident d’attendre et de jouer de patience.

Le lendemain, la radio annonce avoir reçu un autre message des voleurs : La prochaine fois ce ne sera pas un tableau coupé en dix morceaux mais plutôt un otage qui sera dépecé et livré en dix morceaux.
Cette fois, c’est trop sérieux.
La police capitule et avise que les dix colis seront livrés aux endroits précis à la bonne heure.
Comme de fait, c’est ce qui se produit. Les voleurs n’en croient pas leurs yeux. Ils se présentent un par un vu de tous avec deux bébés les protégeant, s’emparent du colis au milieu d’un bain d’enfants sortant de l’école, sautent sur un de leurs taxis, font le tour du pâté de maison, débarque pendant que le taxi continue à rouler pour s’arrêter dans une ruelle ou un groupe d’individus en quelques minutes le mettent en pièces. Cette procédure est la même dans les dix quartiers.

 

La police croyant bien faire a dissimulé dans chaque cartable une pastille GPS afin de suivre et  localiser les hommes. Cette coutume est connue de tous et même de nos bandits. Ceux-ci ont tôt fait de découvrir cette puce électronique dans le cartable avec l’argent et ont fait en sorte de la lancer sur toute voiture ou tout camion sur la route.
On imagine, les vaines courses faites par les policiers.

Souvenons-nous que toutes les dix personnes étaient masqués et que conséquemment leur identité était méconnue de tous.
Ils avaient planifié quitter le pays en douce,  et avaient prix chacun un billet pour un voyage organisé avec tout un groupe pour se rendre en Jamaïque. Nul ne fait attention à ce groupe de vacanciers et dans le temps de le dire, ils sont en avion.

Auparavant, ils avaient laissé leurs otages attachés à une chaise espérant pour eux que quelqu’un les trouverait, mais aucun mal ne leur a été fait. Quant à Mona Lisa et  la Belle Jardinière de Raphaël, ils furent roulés dans un long étui conique, le même utilisé pour des peintures, mais lorsque donné aux bagages, cet étui était déclaré comme étant des cannes a pèche qu’un des hommes emportait avec lui en voyage

 

Dans l’avion, une hôtesse, plus brillante que la moyenne croit comprendre en écoutant distraitement une conversation entre deux des malfaiteurs, qu’il s’agissait là des fameux bandits du Louvre.
Ni une, ni deux, elle se dirige au cockpit et en informe le Capitaine. Celui prend note et avise le sol de la découverte.

Voilà une demi heure que l’avion a quitté la piste de Charles de Gaule et tout un coup les passagers ressentent que l’avion est entrain de rebrousser chemin. On s’inquiète et la panique s’empare. Le Capitaine doit intervenir pour aviser les passagers qu’il y a une défaillance technique et qu’il faut retourner pour la réparer.
Certains se calment mais non nos bandits. Ils se concertent de toute vitesse et imaginent que le pot aux roses a été découvert. Si l’avion atterrit, dans le temps de le dire, il sera envahi par la police et tout le monde sera suspect quoique l’hôtesse se souviendra des deux dont elle a entendu la conversation, et s’empressera de les identifier Nos héros seraient pris et l’escapade arriverait à sa fin.
Que faire?

Alors que l’appareil a entamé sa descente sur Charles de Gaule, deux hommes se lèvent, chacun empoignant une hôtesse au cou, un couteau a la main, se dirige vers le cockpit et somme le Capitaine de ne pas atterrir sinon, ils égorgent leur victime. Le Capitaine ne fait rien et un homme commence a trancher la gorge et le sang coule. L’autre crie :
-Veux tu que j’en fasse de même avec l’autre?
L’hôtesse en sang est jetée à terre et l’homme s’empare cette fois du navigateur, le couteau au cou, il somme le Capitaine de reprendre de l’altitude.

Entre temps, au sol, on s’impatiente et on demande si tout va bien, que la police est là pour accueillir les bandits. Ceci confirme donc leurs craintes et ils sont heureux d’avoir pris cette initiative.

Le capitaine informe la tour que tout va bien et que le vol reprendra tel que prévu.
-          Nous n’atterrirons pas, nous poursuivons notre route, cinq sur cinq.
-          Mais vous dites que vous avez les voleurs du Louvre avec vous.
-          Navré, nous nous sommes trompés.

Les deux bandits appellent deux autres de leurs camarades et leur demandent de voir s’il y a un docteur sur place pour soigner l’hôtesse blessée. Tout l’avion réalise qu’il y a à bord des terroristes et la panique reprend de nouveau. Il faut vite décider quoi faire. Il y a assez de fuel pour une longue distance, mais ou aller maintenant. Il faut espérer qu’à Paris, on a oublié l’intervention de façon à ce qu’on n’avise pas la Jamaïque de prendre la relève.
Or, de nos jours, tout le monde ayant un cellulaire, voilà que nombre de passages appellent Paris et informent leurs interlocuteurs qu’ils sont pris dans un détournement.
Nos héros s’en rendent compte et confisquent tous les appareils.
Trop tard, tout le monde le sait.
Au fait, lorsque le capitaine a répondu à la tour de contrôle ‘’nous n’atterrirons pas, nous poursuivons notre route cinq sur cinq, ce que les pirates de l’air ne savaient pas c’est que cinq sur cinq est un code interne signifiant ‘’nous sommes en danger’’. Conséquemment, il était entendu qu’a leur arrivée en Jamaïque, ils allaient tous être pris en chasse.

Maintenant que les dés sont jetés, les dix lascars prennent le contrôle de l’avion et demandent aux gens de rester calme, qu’ils arriveront a destination et oublieront cet incident.
On dit au Capitaine de garder le Cap sur la Jamaïque et qu’en route on décidera de la suite des évènements. On laisse le navigateur souffler, mais un homme armé cette fois de deux couteaux veillent au grain.

Soudain, un homme se lève du milieu de l’avion, s’adresse à un des ravisseurs et lui demande qui est leur chef. Il le bouscule le renvoyant dans son siège. Il se lève de nouveau et exige de voir le boss car il doit lui parler.
Or cet homme était vêtu très différemment des autres. Il n’avait pas l’air de quelqu’un qui partait en vacances. Bien habillé, l’air plutôt sérieux. Il voyageait seul.
-Qui êtes vous et comment vous appelez-vous?
-Je suis Russel Williams et je travaille pour le gouvernement des Bahamas.
-Un instant, je reviens.
L’homme se dirige vers le cockpit, s’adresse à Chloé et lui explique qu’un drôle de type veut lui parler.
-Vas le chercher

Une fois face à face. Le Bahamien demande s’ils peuvent bien s’asseoir car il aimerait lui parler d’une idée qui pourrait bien l’aider.
-Voilà, lui dit-il, je comprends très bien votre situation. J’imagine comme vous qu’à notre arrivée à Kingston, la police vous attendra et ce sera la fin de votre voyage. Je vous propose en échange disons dix millions, de résoudre votre problème.
-Ah oui, et comment.?
-Je peux d’ici communiquer avec mon gouvernement, demander l’autorisation que l’on nous laisse atterrir à Nassau, tout en demandant au capitaine de confirmer son approche à l ‘aéroport de Kingston pour ainsi laisser les autorités croire que l’on va vous capturer.
Je dirai a mon gouvernement que vous m’avez remis les dix millions, et à l’arrivée, trois limousines vous attendront, vous mèneront vers un hôtel que nous contrôlons, vous donnant ainsi le temps de décider votre prochain mouvement.
-Vous savez, cher Monsieur Williams, dix millions, c’est beaucoup d’argent
-Oui, mais aux dernières nouvelles, vous en avez récolté cent , alors, c’est seulement que dix pour cent.
-Vous êtes donc un homme d’affaires et je vous parlerai comme tel. D’accord, mais à quelques conditions : Vu que vous prétendez être à la hauteur, il nous faudra des passeports bahamiens pour toute mon équipe, composée de cinq hommes et cinq femmes. Durant le temps ou nous serons chez vous, une surveillance accrue autour de notre hôtel et de nos déplacements. Il reste un point épineux : lorsque nous aurons quitté l’aéroport, cet avion va poursuivre son chemin vers la Jamaïque et tout le monde saura que nous sommes aux Bahamas. On viendra donc nous chercher chez-vous aussitôt. Comment pensez-vous nous cacher et nous protéger nous et nos millions? Que dira votre gouvernement à la France et au monde vu que vous vous êtes ligués avec des brigands ? Et si nous quittons les Bahamas ou irons nous pour ne pas être découverts? Je crois Monsieur Williams que ça ne marchera pas.
-          Laissez-moi communiquer avec mon gouvernement et nous verrons si de meilleures idées se présentent.

JE ME SUIS RENDU JUSQU’ICI ET L’IMAGINATION ME MANQUE

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