JE DEVRAIS ME CONTENTER DE CE QUE J'AI
                                                ET ÉVITER LA DÉPRESSION

Pourquoi voulons-nous toujours plus que ce que nous avons ?
Ne sommes-nous jamais satisfaits ? N'est-il pas vrai que l'homme le plus heureux est celui qui est satisfait de son sort ? C'est un fait que je me pose souvent la question : Suis-je heureux ? Et la réponse n'est pas toujours la même. Elle semble varier selon les moments.

Il est vrai que nous connaissons tous des petits moments de dépression. Cela ne nous met pas de bonne humeur. Elle nous donne des idées désagréables. C'est à nous, à ce moment précis, de comprendre que c'est temporaire.
Mais nous sommes têtus et ça ne passe pas.

Étant passée par là, j'aimerais recommander à ceux qui se trouvent dans cette situation de ne pas s'alarmer. Nous avons en nous la force de la mettre en œuvre. Nous devons nous arrêter et réfléchir à ce qui pourrait arriver. Il y a de nombreuses possibilités, certaines bonnes, d'autres moins bonnes. C'est le moment idéal pour faire travailler notre intelligence et prendre la meilleure décision.

Le malheur serait de ne rien faire, et la dépression persiste. Elle veut nous faire du mal. Elle aime cet état de souffrance de l'âme. Elle est notre ennemie. C'est à nous d'en prendre conscience et de ne pas en être victime. Soyons forts et combattons-la. Notre bien-être en dépend. Oui, c'est dur et c'est pour cela qu'il faut se battre, même si c'est fatigant.

Il y a deux mots que je n'aime pas : dépression et anxiété.

J'ai compris qu'il est important, quand on est déprimé, de penser à quelqu'un qui nous aime et qui veut nous faire du bien.   N'est-il pas vrai que la douleur ou la maladie que nous avons ne nous tue pas ; avant cela, elle nous déprime.

Contrairement à Woody Allen, qui déprime lorsqu'il pense quand il ne travaille pas, je pense tout le temps, que je travaille ou non, et cela ne me déprime pas. D'ailleurs, je ne sais pas comment le sujet a changé alors que mon titre parle de mon contentement.

Je me souviens que beaucoup de mes camarades de classe étaient déprimés parce qu'ils avaient échoué à un examen, ils étaient tous bouleversés, mais pas moi. Était-ce parce que j'étais heureux ? Parce que j'avais réussi ? Et pourtant, je ne suis pas un surhomme, je suis comme tout le monde.

Je suppose que, contrairement à la personne moyenne, je ne cherche pas à en savoir plus. Serait-ce la raison de mon manque de dépression, et si c'est le cas, serait-ce la solution à ce problème ? Pourquoi se sentir bloqué, trouvons un sens. Surtout, évitons d'être seul. Evitons aussi de voyager seul. Le sentiment de déprime ne dépend que de nous. Pour en sortir, nous avons besoin de l'aide de nos amis.

J'ai appris cette fameuse citation du célèbre philosophe chinois Lao Tseu :
Se contenter de ce que l'on a, c'est être riche". Je répondrais volontiers qu'il a peut-être trouvé quelque chose de très similaire dans le Traité des principes (Pirké Avot) : Qui est l'homme riche ? Celui qui se contente de son sort. Épicure, le philosophe Grec, avait également quelque chose à dire à ce sujet : Celui qui ne peut se contenter de peu ne se contentera jamais de rien. Il a également dit : "Soyez heureux, contentez-vous de peu .

Je voudrais terminer ce sujet en vous rappelant que la dépression se nourrit de l'inaction et que l'action est son ennemi naturel.

FIN TEMPORAIRE